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Atelier de capitalisation du projet « Mettre fin aux violences basées sur le genre

Atelier de capitalisation du projet « Mettre fin aux violences basées sur le genre en milieu universitaire 


Le 29 avril 2024, au CEA-MITIC, le laboratoire du Groupe d’Études et de Recherches Genre et Société (Gestes) de l’UGB, en collaboration avec le Réseau ouest-africain des Jeunes Femmes Leaders (ROAJELF) et l’Université Alioune Diop de Bambey, a tenu un atelier de capitalisation du projet visant à mettre fin aux violences basées sur le genre (VBG). Présidé par le Pr Jean Marie Dembélé, représentant le 2e vice-recteur empêché, cet atelier a réuni le Dr Sara Ndiaye, sociologue, et M. Diabel Ndiaye, coordonnateur adjoint du Gestes, ainsi que des représentants de l’Université Alioune Diop de Bambey et des étudiants de Master du département de Sociologie.  

« Les VBG sont un problème qui affecte nos sociétés, en particulier les couches les plus vulnérables », a déclaré le Pr Jean Marie Dembélé. En ce sens, il a souligné les efforts déployés par l’UGB à travers le Gestes dans la recherche et la collecte de données qui témoigne de cette volonté de sensibiliser et de créer un cadre d’échange. À l’en croire, cet atelier est l’occasion de renseigner la communauté universitaire sur les actions à mettre en place pour lutter contre les VBG.

« Ce débat sur les VBG concerne l’Université et au-delà même, il implique tous les acteurs liés directement à ce fait », a estimé le Diabel NDIAYE, sociologue. Ce dernier a souligné que l’université est un environnement propice à certaines VBG selon des études. Pour lui, cet atelier est une réelle solution. M. NDIAYE a noté que « cette démarche de mobilisation permet d’alerter et de sensibiliser la communauté sur cette question. Il constitue un excellent cadre de dialogue permettant de se confronter aux défis réels sur les VBG en milieu universitaire. Ainsi, il a rappelé que la promotion d’un environnement sain basé sur un respect mutuel est la condition sine qua non pour éradiquer ces violences.

Selon la représentante de ROAJELF, madame Fatou DIOP, les VBG sont une réalité qui traduit les disparités dans le milieu académique. Pour elle ces stéréotypes justifient parfois certains échecs et abandons en milieu universitaire ».

En définitive, la restitution des travaux menés dans le cadre de ce projet a clôturé cet atelier.

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