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PRÉSENTATION
L'Université Gaston Berger à Saint-Louis au Sénégal, à travers l'UFR "Civilisations, Religions, Arts et Communication" (CRAC) et la section des "Métiers du patrimoine" (MDP), a souhaité intégrer davantage dans son programme les approches de protection, de conservation et de sauvegarde du patrimoine culturel telles qu'établies par les Conventions de l'UNESCO dans le domaine de la culture, et ainsi former des étudiants et des professionnels à la gestion d’une institution du patrimoine (sites, musée, archives et bibliothèques nationales, centres et instituts de recherche, centres de conservation du patrimoine matériel ou immatériel…)."
Dans la continuité de la Licence Métiers du Patrimoine, la Section MDP en partenariat avec l’UNESCO-BREDA, propose un Curriculum en Master de Patrimoine mettant l’accent sur le patrimoine Culturel Immatériel et la Convention de 2003.
En 2003, à sa 32e session, la Conférence générale de l'UNESCO a adopté la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) qui a, depuis, été ratifiée par 163 Etats.
Afin d'assister les Etats parties à la Convention de 2003 dans sa mise en œuvre, l'UNESCO a mis en place une stratégie globale de renforcement des capacités visant à créer des environnements institutionnels et professionnels pour la sauvegarde du PCI. Elle vise notamment à répondre aux besoins les plus urgents, selon les exigences de la Convention de 2003 qui sont :
A cette fin, L’UNESCO a développé des contenus et des matériels de formation et formé un large réseau de formateurs. Les formations reposent essentiellement sur des modules qui s'adressent en particulier à des acteurs concernés par la sauvegarde du PCI, à savoir des cadres des Ministères, des professionnels et gestionnaire du patrimoine, des universitaires, experts, ainsi que des membres et représentants de communautés locales.
Cependant, ces modules ne sont, à ce jour, que très peu repris dans des programmes de formation universitaires aux métiers du patrimoine et qui cherchent à s'adresser à des étudiants souhaitant se former à cette filière.
Le patrimoine culturel immatériel étant actuellement un aspect encore mal formulé dans ce programme universitaire, et met l'accent majoritairement sur le patrimoine matériel. C'est pourquoi le Bureau régional de l'UNESCO à Dakar appuie le développement d'un curriculum focalisé sur le patrimoine culturel immatériel, sa sauvegarde, et la mise en œuvre de la Convention de 2003 aux niveaux national et international.
Pour cela l'UNESCO a fait appel à une experte internationale ayant une longue expérience avérée en la matière, à savoir Mme Claudine-Augée ANGOUE, Anthropologue à l'Université Omar Bongo de Libreville Gabon) qui s'est rendu à Saint-Louis du 12 au 15 mai 2015. Les tâches qui lui avaient été demandées étaient essentiellement :
Ce travail a permis de produire à ce jour une révision des maquettes existantes et d'y introduire davantage la thématique du PCI. Cette révision s'est révélée nécessaire du fait que dans sa conception initiale, la Licence était essentiellement adossée à la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial naturel et culturel, alors qu'il est nécessaire que les Master 1 et 2 se présentent, par conséquent, comme des spécialisations ou un approfondissement des savoirs accumulés en Licence qui allierait la Convention de 1972 et celle de 2003.
Le Master Gestion des biens, sites et institutions du patrimoine, en conformité avec les standards internationaux propose deux (2) parcours :
Un tronc commun au premier semestre puis une spécialisation à partir du 2ème semestre.
PRINCIPAUX DÉBOUCHÉS
Institutions nationales et internationales, instituts et centres de recherche, musées publics et privés, grandes galeries d’exposition, bibliothèques, archives et centres de documentation, bureaux d’études et d’architecture, entreprises de travaux publics, ministères, collectivités locales, organisations internationales, organisations non gouvernementales …
DURÉE DE LA FORMATION
NOMBRE DE PLACES
Le nombre de places est fixé entre 15 et 18 étudiants. Cette fourchette certes limitée, permet d’assurer une formation de qualité et de répondre clairement aux objectifs initialement fixés.
CONDITIONS D’ADMISSION ET PUBLIC VISÉ
Master Gestion des Biens, Sites et Institutions du patrimoine est ouvert aux titulaires d’une Licence Métiers du Patrimoine et formations connexes ou d’un diplôme équivalent. Il est aussi ouvert aux professionnels dont les expériences sont capitalisées comme des acquis.
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RAPPORT DE PRÉSENTATION
La Section de sociologie offre un programme d’enseignement en Licence et en Master à la fois fondamental et professionnalisé au fur et à mesure que la formation se poursuit. Le principe qui a guidé la formulation de cette offre pédagogique est la conformité aux décrets régissant la réforme LMD (surtout concernant les charges de travail, l’affectation des crédits et les unités d’enseignement transversales) mais également, la mise à disposition de compétences permettant à l’étudiant de pouvoir se démarquer dans un marché du travail de plus en plus compétitif. De la Licence I au Master II, la structure indicative du programme est composée d’UE majeures, d’UE mineures optionnelles, d’UE libres optionnelles, d’UE de renforcement. Ces UE structurent les Parcours.
Les UE majeures, de la Licence 1 au Master 2, sont centrées sur l’Histoire de la sociologie, les Mathématiques et Informatiques Appliquées aux Sciences Sociales, la Méthodologie, l’Anthropologie et l’Épistémologie. A partir de la Licence III, certains domaines des sciences sociales et humaines sont introduits tels l’élaboration et la gestion des projets, la démographie, la psychologie, l’étude des représentations sociales.
Les UE mineures optionnelles sont diversifiées à chaque semestre et préparent les étudiants dès la Licence I à opérer un choix raisonné de leur parcours à partir de la L3. Trois parcours sont offerts aux étudiants de sociologie : Développement, Travail et Organisation, Famille et Education. Diverses problématiques sont renseignées à ce niveau : relations professionnelles, développement, rapports sociaux de sexe, sociologie de la santé, environnement, eau, socialisation, communication, monde associatif, genre, jeunesse, sociologie religieuse, la question des identités, la migration… Les UE mineures libres concernent des domaines tels la psychologie, la géographie, la philosophie, les sciences politiques, l’économie. Les UE de renforcement dont certaines sont offertes par l’UFR, concernent des domaines tels : Anglais, Histoire de l’Afrique, Techniques de l’expression, Sports-santé-sociétés, Droit.
LES PARCOURS OU SPÉCIALITÉS
Les parcours démarrent de la Licence III au Master II et offrent l’opportunité de spécialisations diverses susceptibles de permettre à l’étudiant de se mouvoir tant dans le monde professionnel que dans le domaine de la recherche.
Les enseignements dans ces divers parcours témoignent d’un souci perceptible d’offrir une large gamme de compétences en vue de favoriser l’insertion des étudiants dans le domaine de la recherche comme sur le marché du travail. Cette double préoccupation se justifie amplement dans un contexte où la licence III constitue désormais un diplôme devant permettre de trouver un emploi.
L’ÉTUDE DE CAS ET LE MÉMOIRE DE MASTER II
La formation en sociologie est riche de beaucoup d’enseignements en méthodologie et ceci, depuis la première année. Soucieuse de former des sociologues de terrain capables d’appréhender divers faits sociaux, la formation prévoit des travaux de terrain de la LIII à la MII sous forme respectivement d’étude de cas, de projet de mémoire et de mémoire en MII. C’est ainsi que l’étude de cas en Licence III et le mémoire de master II constituent des UE majeures. Par ailleurs, un cours dénommé Chantiers sociologiques a été introduit en guise de stage collectif de terrain en vue de permettre aux étudiants de bénéficier de sorties pédagogiques pratiques. Enfin, le souci de professionnalisation justifie l’offre de cours tels l’élaboration et la gestion de projets, les outils d’intervention sociologique, les outils d’analyse spatiale…
LES DÉBOUCHÉS
Les trois parcours offrent suffisamment de compétences à la fois théoriques, méthodologiques et pratiques devant permettre aux étudiants dès la licence, de pouvoir embrasser divers types de métiers dans le monde universitaire, dans la fonction publique, les collectivités locales, dans le secteur privé, dans les projets/ programmes des partenaires au développement. En tout état de cause, l’étudiant en sociologie peut choisir dès la Licence III entre la poursuite d’études en master de recherche, en master professionnel ou tout simplement aller sur le marché du travail.
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OBJECTIFS DE LA FORMATION
La formation permet aux étudiants d’acquérir les connaissances nécessaires pour travailler dans le secteur du tourisme et pouvoir accéder à des postes de responsabilité au niveau local, national et international dans les organisations assurant le développement des activités touristiques et hôtelières.
Dans cette optique, elle confère à ses diplômés une maîtrise des techniques de base du management des organisations, une bonne connaissance du secteur touristique, du cadre juridique financier et humain des organisations privées et publiques, ainsi qu´une solide culture linguistique.
ANALYSE DU CONTEXTE ET DE LA PERTINENCE
De nouveaux développements sont notés dans l’industrie touristique d’aujourd’hui : par exemple, les offres sont diversifiées, les rapports avec l’environnement sont mieux suivis, les milieux socioéconomiques concernés sont davantage préoccupés par les impacts positifs du tourisme, l’histoire et le patrimoine des peuples sont mieux pris en compte. En somme, il y a un véritable changement de perspectives, qui, aujourd’hui, plus que par le passé intègrent de nouveaux paradigmes de management et développement du tourisme. Aussi, le projet d’ouverture d’un programme de Master en Management des Entreprises Touristiques est-il à la fois pertinent et opportun.
Le Sénégal est un carrefour de rencontres internationales, donc une plate-forme touristique sous-régionale où l’étudiant formé en tourisme aura non seulement plus d’opportunités d’insertion, mais trouvera un cadre d’expérimentation et d’épanouissement socioprofessionnel
Analyse de la pertinence socio-économique : Diverses raisons peuvent être avancées pour justifier la pertinence socio-économique du projet de formation en Management des Entreprises Touristiques et Hôtelières, mais nous en retenons les plus importantes eu égard à notre contexte et au besoin de formation qui s’y expriment.
Dans le monde, l’industrie touristique est en pleine croissance. Notre région doit être capable de saisir cette grande opportunité pour élargir les possibilités de développement de la production, des emplois et des revenus en considérant trois types de besoins : les besoins du marché en compétences de gestion et management du secteur sont importants, il existe un désir fort de renforcement des capacités, les entretiens avec le patronat sénégalais révèlent, par ailleurs un très faibles taux d’encadrement du personnel opérationnel en Haut cadres et d’Experts en Tourisme.
Dans une phase ultérieure de Développement du Programme, l’existence d’une demande de formation continue de la part de professionnels non diplômés à l’université et en quête de reconnaissance doit trouver des réponses sous forme de formation permanente. Au regard de l’immensité du potentiel touristique qui reste à valoriser dans notre région ouest africaine en général et au Sénégal en particulier, ce déficit en cadres d’encadrement dans les entreprises du secteur du tourisme doit être comblé pour être en mesure de réaliser ce potentiel touristique.
Par ailleurs, il existe un double besoin de maîtrise des TIC et d’adaptation à ces mêmes TIC.
La réforme LMD est une opportunité à saisir pour la professionnalisation des enseignements la diversification et l’enrichissement des parcours et des offres d’enseignement, l’intégration et la maîtrise des TIC dans le management du secteur.
En considérant l’important potentiel mentionné plus haut, il devient urgent de développer des capacités en création et management de projet touristique, et en valorisation des cultures, des territoires et des patrimoines. Aider les collectivités locales à valoriser à leur profit le potentiel touristique devient impérieux.
In fine, les éléments clés du contexte socio-économique à retenir dans le cadre du projet de programme de master en Management des Entreprises Touristiques et Hôtelières sont : l’importance socio-économique du secteur dans un cadre de développement économique durable, la Réforme LMD et la professionnalisation des enseignements.
Analyse de la pertinence scientifique du projet : Les compétences visées et définies au regard du contexte socio-économique et des nouvelles exigences du secteur touristique nous incitent d’abord à asseoir la formation sur des bases scientifiques qui tiennent compte du nouveau paradigme en stratégie de gestion et management. Ensuite, ces bases scientifiques doivent être en rapport avec les sciences humaines, les sciences économiques et de gestion comme domaines. Ainsi la formation de cadres et d’experts en management des entreprises touristiques et hôtelières devra s’appuyer sur un corpus scientifique conforme aux objectifs visés et compétences attendues. Pour ce faire les enseignements devront s’articuler autour des modules décrits dans les unités d’enseignement à savoir principalement les sciences économiques et de gestion appliquée au tourisme, les sciences géographiques de localisation et d’organisation de l’espace, les sciences des activités culturelles et de communication.
Analyse de la pertinence systémique et institutionnelle : Le programme vise à :
- renforcer l’existant (LEA et DUET) en offrant une spécialisation en management touristique et hôtelier ;
- accentuer la professionnalisation des filières universitaires ;
- répondre aux principes et objectifs de la nouvelle réforme LMD qui appelle à des formations professionnalisées au plus haut niveau et débouchant sur des métiers.
En ce qui concerne les effectifs et les caractéristiques de la population étudiante, peuvent accéder en Master en Management des Entreprises Touristiques et Hôtelières les étudiants qui, en formation antérieure, sont titulaires d’un diplôme de Licence en sciences sociales, économiques et de gestion. Ensuite, ils doivent avoir les prérequis de type comportemental vérifiés par l’entretien avec le jury (expression en langue A et B) et une bonne culture générale. Enfin, pour faciliter leur admission dans la formation, ils doivent être détenteurs d’un projet PPP (Projet Professionnel Personnel) orienté vers le tourisme ou être un collaborateur salarié dans des entreprises touristiques ou appartenant à des secteurs d’activités relevant de domaines de compétences connexes. Pour ce qui est des effectifs, le programme prévoit, en adéquation avec les besoins du marché et les capacités d’accueil des universités, un effectif de trente (30) étudiants par an.
DESCRIPTION DU PROJET DE PROGRAMME
Le projet de programme se donne quatre lignes directrices qui sont susceptibles de garantir l’acquisition des compétences attendues à l’issue du processus de formation. Les lignes directrices sont : une formation professionnalisante, l’intégration des nouvelles technologies, l’éthique et le stage d’insertion professionnelle. Les raisons qui motivent ces choix peuvent être ainsi formulées :
- Une formation professionnalisante, car il faut donner une nouvelle orientation à nos enseignements, répondre aux exigences du LMD, développer et adopter les outils de gestion au secteur, adaptation de la formation à l’emploi.
- L’intégration des nouvelles technologies car il est nécessaire de mettre en oeuvre des outils modernes de communication qu’exigent le tourisme aujourd’hui. Il y a aussi la nécessité de création et de gestion de sites Internet et de systèmes d'information (création technique, infographie, webmarketing, adaptabilité aux technologies mobiles,...) ; de même que la nécessité d’adaptation aux nouvelles techniques de marketing touristique et de politique d’accroissement de la visibilité et de la productivité de l’entreprise du tourisme.
- L’éthique car la formation doit développer un savoir-être en terme d’engagement et de responsabilité envers la communauté, d’adaptabilité au milieu, d’éthique des affaires.
- Le stage et l’insertion professionnelle car il s’agit de créer de véritables acteurs de changement qui doivent pouvoir impacter le milieu professionnel où ils auront à évoluer.
Les buts du programme sont de contribuer à l’émergence de cadres capables de manager des entreprises touristiques et de développer le tourisme. Les étudiants formés sont appelés à être des acteurs et de véritables leaders dans la gestion et le management d’entreprises touristiques et hôtelières. Ils seront en mesure d’utiliser les connaissances et les méthodes enseignées dans cette nouvelle perspective.
Les analyses du contexte et de la pertinence incitent à privilégier les compétences, ci-après, attendues à l’issue de la formation.
En effet pour être les véritables managers dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie, les étudiants doivent à l’issue des processus d’enseignement et d’apprentissage être capables de concevoir des projets de développement touristique et écotouristique, de gérer les ressources humaines en tenant compte de leurs potentiels, d’utiliser les outils de communication (Langues et NTIC), de gérer une structure touristique (Hôtels, résidences, agence etc.), de comprendre les aspects sociologiques et les concepts relatifs au développement du tourisme durable et de positionner le tourisme dans son environnement territorial.
Les modalités d’apprentissage intègrent théories et pratiques sur le terrain et en atelier. Il sera également développer des études de cas, des projections de films et des conférences.
Le projet de programme de « Management des entreprises touristiques et hôtelières » de grade Master et comportant 120 crédits fera l’objet d’un décret portant sur sa création et son organisation. Il faut rappeler que la création de ce diplôme s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la nouvelle architecture de l’enseignement supérieur des pays de l’UEMOA fondée sur la réforme LMD.
Pour entrer dans ce programme de Master, les étudiants doivent avoir obtenu un diplôme de Licence en sciences sociales, économiques ou de gestion. Il n’est pas accordé de VAE (valorisation des acquis de l’expérience) pour accéder à cette formation.
Le régime d’études prévu est en temps plein. La durée normale est de deux ans en raison de deux semestres par année. Les étudiants peuvent néanmoins disposer d’une année supplémentaire pour des examens de rattrapage pour les UE qui n’ont pas été validés en contrôle continue et en examen final.
Pour ce qui est des effectifs, le programme prévoit, en adéquation avec les besoins du marché et les capacités d’accueil des universités, un effectif de trente (30) étudiants par an et par université.
DEBOUCHES PROFESSIONNELS
Les débouchés professionnels majeurs se situent d’une part, dans les organismes privés de tourisme (grandes entreprises et PME) : tour-opérateurs, entreprises hôtelières, sociétés de transport, cabinets de consultant spécialisés, bureaux d´étude, entreprises de communication, tourisme d´affaire et, d’autre part, dans les services assurant le développement et la gestion des activités touristiques et hôtelières dans les collectivités locales, les structures associatives, les parcs naturels régionaux.
La formation ouvre aux métiers suivants : Assistant technique, Chargé de mission, Agent de développement local, d´administration centrale, Chef de produit, Chef de projet, Consultant, Directeur chargé du développement, Chef d’entreprise touristique et hôtelière, Directeur d’hôtel…… etc.
CONDITIONS D´ACCES
La formation est ouverte aux titulaires d´une licence de LEA, de Gestion, d´Economie, de Droit, de Lettres, d´Histoire, de Géographie, de Sociologie ou d´un diplôme équivalent dont le parcours démontre la sensibilité aux problématiques touristiques et hôtelières. Tous les candidats doivent maîtriser le Français et avoir des connaissances en Anglais (Langue A) et dans une autre langue (Langue B : Espagnol, Allemand ou Arabe)
L’admission au Master se fait sur examen des dossiers et entretien avec le candidat.
DUREE DE LA FORMATION :
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RAPPORT DE PRESENTATION
L’organisation d’un Master « Ornithologie Conservation Développement » a été proposée en raison de l’intérêt croissant d’étudier la biodiversité aviaire en Afrique de l’ouest. En outre, le suivi des oiseaux au Sénégal fait l’objet de préoccupations à différents niveaux. Pourtant, quelques rares structures orientent leurs interventions dans l’activité ornithologique, à côté de l’administration et de nombreux passionnés, bénévoles et/ou scientifiques.
L’existence de la réserve de Biosphère transfrontalière du delta du Sénégal avec les sites du Djoudj et du Diawling justifie entre autres le choix d’implanter ce master à Saint Louis.
Avec la volonté politique des autorités de la Mauritanie et du Sénégal, la Réserve de Biosphère Transfrontière du Delta du Sénégal créé en 2005, couvre une superficie de 641768 ha dont 562470 ha en zone continentale et 79298 ha en zone maritime. L’université Gaston Berger par son implication dans la gestion de la RBDT offre un plateau intéressant pour accueillir une telle entreprise.
Avec la mise en place du Master « Ornithologie Conservation Développement » à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, la conservation de la faune en Afrique de l’Ouest formera des experts locaux, avec l’appui des institutions de recherche et d’ONG internationales comme WWF, la FIBA, Wetlands International, etc.
ORGANISATION DE LA FORMATION
La formation en ornithologie répond à des besoins en compétences nouvelles nées des exigences de prise en compte de la conservation dans les programmes et projets de développement. Elle est centrée sur l’étude des rapports entre l’oiseau et son environnement (mode de vie et rôle de l’oiseau dans l’écosystème, surveillance des habitats, inventaire, suivi, valorisation écotouristique, etc.).
La formation dure quatre semestres de 30 crédits chacun, soit un total de 120 crédits. Elle est structurée en Master 1 et Master 2. Chaque semestre compte 13 semaines de formation et 2 semaines d’évaluation. La méthodologie appliquée fait appel à l’alternance théorie/pratique, visites de terrain (semestres 1 et 2), enseignements-apprentissages et immersion professionnelle. Le Master ainsi structuré en parcours « Ornithologie », « Habitats et aménagement des espaces ornithologiques » et « Valorisation ornithologique ».
DEBOUCHES PROFESSIONNELS
Le développement de compétences en « ornithologie » devra s’appuyer sur l’acquisition de connaissances théoriques et pratiques. Le parcours « Ornithologie » a pour objectif d’apporter à l’étudiant des compétences approfondies requises pour intervenir comme spécialiste de l’oiseau (ornithologie générale, outils et techniques d’étude de l’oiseau). A l’issue de la formation, les compétences à acquérir sont spécifiquement :
- Avoir les bases scientifiques requises en ornithologie ; identification des oiseaux, techniques de suivi (baguage, télémétrie, télédétection et SIG), détermination du statut des espèces, politiques de conservation, conventions et accords internationaux ;
- Apprendre à collecter et résumer les informations scientifiques à travers les nouvelles technologies ;
- Développer ses compétences en gestion des populations.
-• La formation prépare à divers métiers suivant dans le parcours (agent de l’Etat dans le domaine la conservation; Spécialiste dans le domaine ornithologique ; formateur et/ou chercheur; etc.
Le parcours « Habitats et aménagement des espaces ornithologiques » permet de connaître les habitats des oiseaux et donne des compétences sur les méthodes, les techniques et les modèles pour résoudre les problèmes complexes de l’aménagement et de la gestion des espaces ornithologiques (plans, technologies vertes,…).
A l’issue de la formation, les compétences à acquérir sont spécifiquement :
- Acquérir des compétences en Aménagement et gestion des Zico (zone d’intérêt pour la conservation de la biodiversité) ;
- Développer des capacités pour l’utilisation des Technologies vertes ;
- Savoir conduire un projet dans le domaine de la biodiversité ;
- Être compétent pour développer et réaliser des Plans de gestion de la biodiversité (ornithologie,…).
Ce parcours est orienté vers l’intégration des aspects de valorisation ornithologique. Il conduit à l’acquisition d’un savoir-faire en matière de « Birdwatching ». Il permet également de produire des compétences sur la conception et l’évaluation de projet, la valorisation de produits écotouristiques, la formation aux métiers d’écoguidage basés sur des compétences avérées en langues (anglais, allemand, espagnol,…) etc.
A l’issue de la formation, les compétences à acquérir sont spécifiquement :
- Concevoir et évaluer un projet écotouristique. ;
- Mener à bien un projet écotouristique ;
- Sensibiliser sur les questions liées à la valorisation de produits écotouristiques ;
- Assurer une médiation sociale sur des questions/conflits liés aux milieux écotouristiques ;
- Former aux métiers d’Ecoguidage.
PARTENAIRES
Le Master résulte d’un processus de concertation entre différents acteurs qui se sont engagés à accompagner l’université Gaston Berger dans son projet d’élargissement de son offre de formation en direction du domaine ornithologique. Ces partenaires sont :
Par l’intermédiaire du Département de géographie qui compte un nombre important d’enseignants impliqués depuis de longues années dans l’élaboration, la mise mise en œuvre et le suivi-évaluation de projet de gestion des aires protégées du Sénégal.
engagée dans l’appui aux initiatives communautaires de conservation de la biodiversité et de promotion d’un développement local intégré qui capitalise une expérience dans la formation en ornithologie et dans la recherche sur les espèces avifauniques emblématiques sahéliennes.
dont la mission est d’appliquer les politiques publiques en matière de conservation des ressources marines et côtières.
membre de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN) est une organisation qui intervient dans le domaine de la conservation des ressources du littoral ouest-africain ; elle compte parmi ses membres l’ONG BirdLife International qui s’est fixée pour vocation la protection de la nature et des oiseaux en particulier. Elle constitue un des instruments de la Fondation Mava.
La Royal Society for the Protection of Birds est la plus grande organisation pour la protection des animaux en Europe, comptant plus d’un million de membres.
Vogelbescherming Nederland est une association néerlandaise œuvrant pour la protection des oiseaux et de leur habitat.
Le partenariat pour le renforcement du Master reste ouvert à toute institution intéressée par le renforcement des capacités en ornithologie et prête à signer, dans ce sens, un protocole avec l’Université Gaston Berger.
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« Dynamiques familiales, Travail, Migration et Politiques publiques en Afrique »
Ce colloque international offre un cadre d’échange et de réflexion autour des transformations majeures qui touchent les structures familiales, les dynamiques de travail, les phénomènes migratoires et les politiques publiques en Afrique.
📢 𝐀𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐌𝐚𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐁𝐢𝐞𝐧𝐬, 𝐝𝐞𝐬 𝐒𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐚𝐮 𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐌𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐦𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐔𝐅𝐑 𝐂𝐑𝐀𝐂 𝐚̀ 𝐥'𝐔𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐭𝐞́ 𝐆𝐚𝐬𝐭𝐨𝐧 𝐁𝐞𝐫𝐠𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐢𝐧𝐭-𝐋𝐨𝐮𝐢𝐬 ! 🎓
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🎓 𝐀𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐂𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐌𝐚𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐏𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐆𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐑𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐋𝐢𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐀𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 (𝐏𝐆𝐑𝐒𝐀).
L'Université Gaston Berger de Saint-Louis, à travers l'UFR des Sciences Agronomiques, de l'Aquaculture et des Technologies Alimentaires (S2ATA), lance un appel à candidatures pour son Master en Prévention et Gestion des Risques Liés à la Sécurité Alimentaire (PGRSA). 🌾
