1926 : sur les conseils de Blondel, il fonde la Société de Philosophie du Sud-Est qu’il dote d’une revue trimestrielle, les Etudes philosophiques. Maurice Blondel restera son guide, son maître dans ces années où il se cherche. Il suscitera petit à petit, en France et à l’étranger, des sociétés analogues qu’il réunira en 1938 en une fédération des Sociétés de Philosophie de Langue française, dont il organise à Marseille le premier congrès. De nouveau jeté dans la guerre, il participe aux évènements de 1939-40 comme capitaine. Puis dès 1941, il soutient à Aix ses thèses de doctorat : « Recherches sur les conditions de la connaissance, essai d’une théorétique pure » et « Le Cogito dans la philosophie de Husserl ». Thèses qui lui valurent la mention très honorable et eurent le prix GEGNER donné par l’Académie des Sciences Morales et Politiques. Le Capitaine BERGER entre aussitôt dans la résistance où il devient membre du Comité des Experts du Conseil de la Résistance
1943-1944 : il est chargé de l’organisation des services d’information dans la région du Sud-Est. La médaille de la Résistance lui est octroyée en 1945. Après la guerre, commence la période la plus connue de la vie de Gaston BERGER. Maître de Conférences, puis Professeur Titulaire à la Faculté des Lettres d’Aix, c’est à cette époque qu’il s’intéresse à la caractérologie. Il fait paraître tour à tour : Traité pratique d’analyse du caractère (1950), Questionnaire de caractérologie et Caractère et Personnalité (1954).
1948 : il est Visiting Professeur à l’Université de Buffalo (USA). Membre de l’UNESCO, il en devient Président de Commission Nationale. Chargé de mission aux USA par la Direction Générale des Relations Culturelles, il devient rapidement Secrétaire Général de la Commission Franco-américaine d’échanges universitaires – connue sous le nom de Commission Fulbright. Il est nommé Docteur « Honoris Causa » de différentes universités américaines et argentines.
1953 : le 1er mai, il est nommé Directeur Général de l’Enseignement Supérieur.
1955 : il est élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques au fauteuil de René Le Senne.
1957 : création du Centre d’Etudes Prospectives.1960 : il se libère de son poste à l’administration de l’Enseignement Supérieur pour se consacrer à la recherche pure.
13 novembre 1960 : la mort subite, sur une route près de Longjumeau.