UGB : une semaine pour repenser les bibliothèques à l’ère de l’intelligence artificielle
La bibliothèque centrale de l’Université Gaston berger a organisé du 22 au 25 Avril 2025, la première édition de la semaine des bibliothèques et centres d’archives.
La cérémonie d’ouverture présidé par le recteur, Pr Magatte NDIAYE a vu la présence du Secrétaire d’état à la Culture, M. Bakary Sarr, des autorités administratives, du PER, du PATS, des étudiants et des représentants du parrain et de la marraine. Cet évènement annuel est organisé pour promouvoir les bibliothèques. Elle a pour thème : l’impact de l’intelligence artificielle sur les bibliothèques et la recherche.
« En 2005, le Pr Djibril SAMB avait attiré l’attention sur les défis et les opportunités qui allaient s’offrir aux bibliothèques et centres d’archives au 21e siècle » cette assertion témoigne, d’après le recteur, Pr Magatte NDIAYE, des mutations survenues dans ces carrefours de savoirs. De son avis, l’IA est devenue plus qu’un simple outil : « elle redéfinit les modes d’accès au savoir ». D’ailleurs, cette semaine n’est pas seulement une simple célébration. Elle est aussi un moment de réflexion collective sur l’avenir de nos institutions documentaires. A en croire le recteur, il est nécessaire de faciliter l’accès au savoir, à l’information et aux ressources mémorielles. « Il y va de notre souveraineté intellectuelle et culturelle » a-t-il insisté.
Pour sa part, le directeur de la bibliothèque de l’UGB, M. Abdoulaye GUEYE a rappelé que cet événement visait à « susciter la réflexion, encourager la curiosité et renforcer les liens entre chercheurs, étudiants, et acteurs du monde documentaire ». Au cours de ces conférences plusieurs thèmes ont été abordés illustrant l’impact et le potentiel de l’intelligence artificielle dans divers domaines.
Le secrétaire d’état à la culture, aux industries créatives et au patrimoine historique Monsieur Bakary SARR a quant à lui insisté sur l’utilité de la gestion de l’information et la nécessité d’une éthique renouvelée face à ces mutations. En ce sens, il estime que ce cadre permet aux différents acteurs du livre de discuter et d’échanger sur des problématiques qui contribuent à mieux faire connaitre le livre. Abordant le thème de la souveraineté « je garde la conviction que seule une exigence d’éthique actualisée au quotidien est susceptible de nous maintenir dans la tension vers cet objectif ». a-t-il lancé.
Conférences, panels, expositions et échanges ont permis d’explorer les enjeux et les défis qu’offre l’IA dans les domaines du livre, des archives et de la recherche scientifique.
Cette édition a permis de renouer le lien entre le patrimoine, la recherche scientifique et l’innovation technologique.